Ah, Dots Master, le genre de jeu qui te promet de t’occuper cinq minutes et te vole une heure (ou ta dignité). La base, c’est simple et vicieusement satisfaisante : la mécanique de connexion te demande d’unir des points de la même couleur à l’horizontale ou à la verticale. J’ai essayé de faire ça calmement, et j’ai fini par tracer des lignes dignes d’un GPS en panne. Et puis il y a la cerise sur le plateau : former des carrés supprime toutes les pastilles de cette couleur d’un coup oh, la sensation OP quand ça arrive (nerf? peut-être plus tard).
Chaque niveau te colle un petit objectif objectifs de niveau : vider un nombre de pastilles, exploser des étoiles, boucler des loops, ou reconquérir des tuiles. Le tout avec une limite de coups, parce que pourquoi la vie serait trop simple? C’est un peu comme chercher la télécommande sous le canapé : ça semble évident, mais il y a toujours un coin où un point bleu refuse d’être connecté. Sérieusement, qui a testé ce dernier tableau à trois étoiles? (Pas moi, enfin pas sans plusieurs tentatives.) Premier défi qui te demande une boucle parfaite? Tu sens ton pouce transpirer et la victoire est d’autant plus douce quand tu l’obtiens au dernier coup.
Tu n’es pas sans ressources : les power-ups (coups supplémentaires, bombes, mélange, et l’automatique « auto-loop ») débarquent pour t’éviter la crise. J’ai essayé le shuffle une fois et c’était comme mélanger des cartes truquées parfois génial, parfois hilarant. Avec 5 chapitres bourrés d’énigmes créatives, le rythme change souvent, et tu te retrouves à planifier comme un stratège (ou à improviser en mode panique). Bref, Dots Master, c’est du puzzle qui muscle la tête et les doigts, avec assez de moments « GG » pour te sentir malin sans jamais être ennuyé. Qui aurait cru que relier des points pouvait être si dramatique?