Franchement, Portal: The Flash Version, c’est un peu comme si tu prenais le cerveau d’un ingénieur Valve, tu le mettais dans un blender avec du 2D, et pouf, ça donne ce petit bijou de puzzle-plateforme. Ce fan-game en Flash reprend tout ce qui a fait le succès du mythique Portal, mais en mode side-scrolling, avec des graphismes simplistes qui rendent hommage à l’original sans en faire des tonnes. Le truc c’est que, même en 2D, les mécaniques basées sur la physique et les portails te font sentir comme un génie ou un boulet selon tes essais—spoiler, j’étais plutôt dans la deuxième catégorie au début. Mais bon, en gros, tu incarnes un cobaye un peu paumé dans des chambres de test hyper tordues avec ton fameux Portal Gun. Ton défi ? Résoudre des énigmes de plus en plus retorses pour t’évader de ce centre pas franchement accueillant.
Les contrôles sont tellement simples que mon chat aurait pu y jouer (et il aurait sûrement perdu, mais bref). Flèches ou WASD pour bouger, souris pour viser et tirer tes portails : gauche pour le bleu, droite pour l’orange. Tu poses tes portails sur des surfaces adaptées, et bim, tu traverses l’espace comme si c’était un jeu d’enfant — sauf que la boucle, c’est de maîtriser le momentum, genre gagner de la vitesse pour passer des pièges mortels ou trafiquer ta trajectoire à la finesse d’un sniper. Entre lasers qui te grillent, tourelles qui te pourchassent (coucou ces traîtres de machines), et les cubes pétards à trimballer, chaque niveau a ce délicieux goût du « mais comment je vais m’en sortir cette fois ? ».
Je me souviens de ma première partie, un vrai moment WTF. J’ai passé au moins dix minutes à comprendre qu’il fallait pas juste ouvrir un tunnel bleu et orange au hasard, mais vraiment réfléchir comme un manageur de startup qui joue à Tetris. À un moment, j’étais presque en mode ragequit, avant de réaliser que j’étais en train de battre mon propre record de “je teste une porte depuis 5 min”. En gros, ce jeu, c’est un cocktail d’intelligence, de persévérance et de fun, avec un zeste d’auto-dérision quand tu te rends compte que tu galères pour un truc qui semble simple. Et j’adore ça.
Visuellement, c’est minimaliste, propre, presque clinique, tu vois ? Ça te plonge direct dans l’ambiance froide et super contrôlée de l’original, mais version dépoussiérée pour un gamer nostalgique du début des 2000. Et puis, même si la musique et les effets sonores n’ont rien d’épique, ils font leur taf : ils balancent cette vibe immersive qui t’accroche, même si tu joues sur un vieux PC ou dans un navigateur bourré de pub (la galère quoi). Sérieusement, si tu vibres pour les puzzles retors et les jeux qui te font cogiter sans te prendre la tête sur des graphismes de folie, Portal: The Flash Version mérite que tu lui donnes sa chance. Au début, je pensais que c’était juste une pâle copie, mais maintenant, je le vois comme un hommage malin et efficace, presque comme un pari audacieux sur la fidélité à l’esprit de l’original.
Alors voilà, c’est pas juste un puzzle, c’est presque une expérience à la cool, pour ceux qui aiment se creuser le ciboulot sans passer pour des bêtes de compétition (parce que bon, envie de se la raconter comme dans Overwatch, pas vraiment là). Bref, chapeau au développeur, je ris encore de mes fails — et je reviendrai, c’est sûr (j’ai pas dit que c’était addictif, mais presque…).