Franchement, Happy Wheels, c’est un peu le cocktail explosif entre un parc d’attractions macabre et un épisode tordant de Kaamelott. Tu prends un jeu de plateforme basé sur la physique, tu secoues sec avec un bon dose de dark humor, et voilà, tu obtiens ce petit chef-d’œuvre signé Jim Bonacci. Je te jure, le premier niveau que j’ai essayé m’a foutu un frisson — non pas à cause des graphismes (c’est pas le dernier Call of) mais à cause des pièges dignes d’un épisode de Fort Boyard version gore : pics, boulets de démolition, mines... Bref, c’est pas pour les mauviettes.
Au départ, je pensais que c’était juste un énième jeu de plateformes basique, tu vois, avec des persos à la pelle. Mais en fait, chaque personnage (du papa-véloau-fiston au businessman en Segway) apporte son lot de WTF et de galères à gérer — c’est comme choisir ta team dans Overwatch, mais en plus chaotique et avec un soupçon de cauchemar. Les commandes ? Ultra simples, t’as les flèches pour avancer, reculer et surtout garder ton équilibre – parce que la vraie difficulté, c’est ça : pas tomber comme un sac à patates. Le reste des touches (espace, shift, ctrl) sert à des actions ultra spécifiques comme sauter ou... se tirer du véhicule avant l’explosion. Ah, sacré Happy Wheels !
Ce que j’ai kiffé au max, c’est la folie créative à l’œuvre grâce à l’éditeur de niveaux. Ce n’est pas juste un jeu, c’est une mine d’or pour les petits génies fous qui veulent balancer leurs propres pièges, missions et énigmes tordues. T’imagines ? C’est un peu comme quand tu regardes un stream et que les joueurs se lancent des défis débiles en live. D’ailleurs, dans la communauté, c’est l’anarchie totale, entre ceux qui font dans le cauchemar hardcore et ceux qui préfèrent les gags à gogo. En gros, jamais deux parties ne se ressemblent. C’est du pur test & learn, et la victoire, elle a le goût de l’exploit.
Je me souviens encore de ma première gamelle monumentale — j’ai éclaté mes personnages dans tous les sens, et les bruits de « crash »… sérieux, c’était si réaliste que j’ai presque eu mal pour le gars en Segway (bon, après j’ai ri jaune, faut pas déconner). Clairement, Happy Wheels, c’est pas qu’un simple jeu de plateforme : c’est une leçon de fatalisme ludique. Tu me croiras pas, mais ça m’a rappelé ces bonnes vieilles sessions sur Martine&Co, sauf que là, c’est Spice World en mode gore et décalé. Bref, si t’aimes l’absurde, le challenge corsé et le fun qui pique un peu, prépare-toi à des heures bien folles.
Au final, c’est tout ça qui fait que Happy Wheels est une pépite unique en son genre. Parfois frustrant à mort, mais toujours hilarant, avec ce je-ne-sais-quoi d’addiction qui te pousse à recommencer dix fois. Tu veux te marrer en te faisant mal ? C’est par ici. Prêt à tenter ta chance ? Juste… essaie pas de comparer à Mario, ça le fait pas… enfin sauf si Mario goûtait au costume de John Wick version acrobate fatal !