Alors là, accroche-toi à ta manette, parce que Don Kong Fury, c'est un peu le grand huit de la plate-forme 2D, avec ses cascades nerveuses qui font transpirer les pouces plus vite qu’un marathon de Dark Souls en mode hardcore. Tu prends le contrôle d’un petit héros qui doit se faufiler à travers des niveaux bourrés d’obstacles bien vicieux. En gros, c’est un délice pour les amateurs de réflexes affûtés et de stratégie fine, le genre de jeu qui te fait dire encore une partie alors que tu devrais probablement dormir depuis trois heures.
Pour te planter le décor : un gorille furax a enlevé ta princesse – oui, encore ce vieux cliché qui marche toujours –, et ton job, c’est de la sauver avant qu’elle ne finisse en barbecue vivant. Ce singe en question, il te balance des boules de feu comme si c’était le piñata du siècle et crois-moi, toucher ces saletés, c’est game over direct. Pas le temps de niaiser, mais alors PAS du tout.
Les niveaux, eux, sont une vraie gymnastique : plateformes à gogo, escalades en zigzag façon Rubik’s Cube, et surtout un parcours qui teste ta patience et ton agilité. J’ai souvent eu l’impression d’être un jongleur de cirque un peu maladroit, surtout quand il faut esquiver les boulets incendiaires du gorille. Et je te dis pas le frisson que j’ai ressenti quand j’ai enfin réussi à grimper tout en haut de la tour – j’avais l’impression d’être le Rambo du pixel, prêt à sauver ma dulcinée malgré mes milliers de morts. Bon, ok, peut-être pas Rambo, mais on s’y croit un instant.
Franchement, le design graphique est pas mal du tout, coloré et vivant, ça rappelle les classiques du genre mais avec une petite touche de fraîcheur qui te donne envie de revenir. J’ai testé ça en duo avec un pote en ligne, parce que, tu vois, je suis ce genre de joueur qui kiffe la team et la coordination sur le chat vocal. On s’est bien marrés à se blâmer mutuellement après chaque échec cuisant, c’est tellement bon de râler à deux.
Au début, je pensais que le jeu serait juste un petit remake sans grande ambition... mais en fait, il a réussi à me tenir en haleine. En gros, Don Kong Fury c’est cette aventure pixelisé qui te met la pression, mais avec un soupçon d’humour involontaire et un challenge qui te tire vers le haut. Alors, prêt à faire face à ce gorille enragé et à botter les fesses du feu ? Moi j’y retourne, on sait jamais, cette fois ce sera la bonne… enfin, je crois que c’était comme ça ?